N°169 - Mai/Juin 2015

N°169 - Mai/Juin 2015

Une démarche mécatronique

Concurrence ou complémentarité ? Longtemps appréhendé comme une confrontation directe entre les différentes technologies en présence, le choix des systèmes de transmission montés sur les machines et équipements de production, qu’ils soient stationnaires ou mobiles, laisse maintenant de plus en plus souvent la place à une combinaison harmonieuse de leurs avantages respectifs. De fait, tout le monde a intérêt à faire abstraction de cette petite « guéguerre » des transmissions qui n’a que trop duré ! Le secteur des machines-outils, objet du dossier de ce numéro,  est particulièrement révélateur à cet égard. Alors que l’on pouvait penser que le « tout électrique » avait fini par s’y imposer, il semble que ce choix soit devenu moins systématique. Si l’on en croit de nombreux fournisseurs et utilisateurs de cette branche d’activité, les cahiers de charges sont maintenant de plus en plus traités par fonction. En découle une coexistence pacifique – voire, dans le meilleur des cas, une collaboration fructueuse -  entre mécanique, hydraulique, pneumatique et électrique. 
Dans ce cadre, on évolue de plus en plus vers une démarche mécatronique, relèvent les intervenants du secteur. D’autant plus qu’avec l’apport décisif de l’électronique, les composants mécaniques deviennent « intelligents ». Connectés entre eux et avec l’ensemble de l’usine, ils offrent maintenant la possibilité de disposer en temps réel de l’ensemble des informations permettant un pilotage très fin des opérations de production. La communication est devenue le maître-mot. Au sein des ateliers, les opérateurs reçoivent les données directement sur leurs smartphones ou sur leurs tablettes et peuvent donc réagir rapidement et efficacement au moindre écart détecté avec le programme de fabrication défini préalablement. 
Cette « connectivité » s’avère également précieuse pour une gestion performante de la consommation des outils de production.  Grâce aux informations recueillies, il est possible d’optimiser leur efficacité énergétique et de choisir les systèmes en fonction de leur coût total de possession, plutôt que de leur simple prix d’acquisition. Et, dans ce contexte, c’est encore la mécatronique qui apparaît comme la solution gagnante !

Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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