Tous les numéros de Fluides & Transmissions

  • N°186 - Avril 2018

    Des contraintes spécifiques

    Qu’ils soient utilisés dans les domaines des travaux publics, du machinisme agricole ou de la manutention, les engins mobiles se doivent de répondre à des contraintes très spécifiques. Par voie de conséquence, les caractéristiques des composants et systèmes embarqués à bord de ces engins sont souvent fort différentes de celles des matériels équipant les machines dites stationnaires. 

    Soumis à des caprices météorologiques qui les exposent à de fortes et parfois brutales variations de températures,  les systèmes de transmission de puissance montés sur les engins mobiles doivent faire preuve de fiabilité dans le temps. Outre une robustesse à toute épreuve, rendue nécessaire par les vibrations et chocs à répétition subis au cours de leur utilisation, ces composants doivent résister à des pressions de travail élevées et souvent irrégulières car sujettes à des pics récurrents. Leur puissance doit être disponible à tout moment afin de pouvoir répondre aux besoins de multiples fonctions. Tout cela, en présentant un encombrement réduit afin de pouvoir aisément s’intégrer dans des emplacements toujours plus restreints. Sans sacrifier pour autant, bien entendu, le confort et la sécurité des opérateurs.

    Les concepteurs d’engins mobiles doivent également prendre en compte l’impérieuse nécessité de réduire leur consommation énergétique dans un souci permanent de diminution des coûts de fonctionnement et de réduction des rejets polluants occasionnés par des équipements fonctionnant souvent au plus près du milieu naturel. 

    Ces particularités constituent autant de défis que s’efforcent de relever les constructeurs et leurs fournisseurs. L’arrivée en force de l’électronique et des techniques de communication devrait les y aider. Bardés de capteurs, les engins mobiles voient maintenant leur avenir dans leur capacité à mixer les technologies, à les combiner dans le cadre de systèmes hybrides, à maîtriser la collecte et le traitement des données et à œuvrer dans le sens d’une plus grande autonomie...  

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

    Dossier - Technologie - Stratégie - Solution - Formation
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  • N°185 - Février/Mars 2018

    Quand la forme rejoint le fond

    On peut le déplorer ou, au contraire, s’en féliciter, mais force est de constater que nous vivons une époque où la forme a tendance à devenir presque aussi importante que le fond. Quoi qu’il en soit, Fluides & Transmissions s’est toujours efforcé de faire évoluer les deux au même rythme au fil des années. Et cela, dans le but de vous apporter la bonne information, au bon moment... avec la bonne présentation.
    Cela faisait quelques années que la maquette de Fluides & Transmissions n’avait pas été modifiée. Le temps était donc venu de nous livrer, non pas à un chamboulement complet, mais à un petit toilettage de votre revue. 
    Vous le constaterez en feuilletant ce numéro, la mise en page devient à la fois plus claire et plus pratique. Nos objectifs sont multiples : vous procurer un plus grand confort de lecture, rendre la revue encore plus attrayante et surtout vous faire gagner un temps précieux dans la recherche et la sélection des informations dont vous avez besoin pour développer vos affaires. 
    Ainsi, si les principales rubriques auxquelles vous êtes habitués sont conservées, leur présentation se veut maintenant plus épurée et plus attractive afin de vous permettre d’accéder rapidement aux articles qui présentent le plus d’intérêt à vos yeux.  Au-delà des outils numériques que nous mettons également à votre disposition, tels que notre newsletter mensuelle ou notre site internet www.transmission-expert.fr – dont la montée en puissance régulière témoigne d’un intérêt croissant de votre part – nous savons que beaucoup d’entre vous demeurent fondamentalement attachés à la lecture d’un magazine « papier ». Fluides & Transmissions, publication leader sur le marché de la transmission de puissance, existe depuis plus de cinquante-cinq ans et atteste de cet engouement. Et c’est bien ce qui nous incite à poursuivre nos efforts pour rendre la revue tout à la fois plus pertinente et plus agréable à consulter. 
    En espérant que cette nouvelle présentation réponde en tous points à ce que vous êtes en droit d’attendre d’une revue professionnelle, nous vous souhaitons une bonne lecture ! 

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

    Dossier - Stratégie - Solution - Formation
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  • N°184 - Novembre 2017

    Une maintenance « intelligente »

    Deux paramètres apparaissent déterminants dans le domaine de la maintenance et de la réparation. Il s’agit des prix et des délais. Si la première notion arrive au premier rang en cas de problème sans conséquence notable sur le bon fonctionnement des équipements de production, elle est, au contraire, reléguée au second plan dès lors que la machine, voire toute la chaîne de fabrication, est à l’arrêt suite à un dysfonctionnement causé par un défaut d’entretien. Dans ce cas de figure, qu’importe le prix pourvu que l’usine puisse repartir dans les plus brefs délais ! La préférence est alors donnée à la société de maintenance susceptible de tirer son client le plus rapidement possible d’un mauvais pas survenu, la plupart du temps, à cause d’un manque de prévoyance. D’où l’intérêt d’une maintenance structurée et prévue le plus en amont possible afin d’éviter ces couteux contretemps... 

    Dans ce contexte, les approches ont fortement évolué au cours de ces dernières années. Après une période d’externalisation à tout va de la fonction maintenance, à l’issue de laquelle nombre d’entreprises ont perdu beaucoup de leur savoir-faire et se sont retrouvées fort dépourvues en la matière, il semble que le balancier commence maintenant à revenir progressivement de l’autre côté. Chacun a pris conscience qu’il était bon, tant chez les constructeurs de machines que chez les utilisateurs, de conserver en interne un minimum de compétences afin de pouvoir pallier par soi-même les premières difficultés et ne faire appel à la sous-traitance qu’en cas de problèmes plus graves nécessitant des compétences ne relevant pas de son cœur de métier. En tout état de cause, cet équilibre subtil suppose une coopération pleine et entière et un partage des données entre l’entreprise et son « fournisseur » de maintenance. Cette transparence s’impose comme une condition sine qua non à un bon déroulé des opérations. 

    D’autant que, à l’instar de l’industrie en général,  la maintenance se digitalise et revendique maintenant toute sa place dans le mouvement vers l’industrie du futur. Bardés de capteurs, les équipements communiquent en temps réel entre eux et avec les opérateurs. Leur surveillance à distance devient possible dans de nombreux cas. De nouvelles notions apparaissent. Certains vont jusqu’à parler de maintenance « intelligente ». Et même de maintenance « responsable », tant il est vrai qu’une fois menée et planifiée de façon réfléchie, elle est susceptible de contribuer notablement à la diminution de l’impact environnemental des opérations de production. Des arguments de poids qui tendent à prouver que la fonction maintenance n’a pas fini de progresser et a encore de beaux jours devant elle !

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

    Dossier - Stratégie - Manifestation - Solution - Formation
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  • N°183 - Octobre 2017

    Une question de choix

    Les biolubrifiants existent maintenant depuis plusieurs dizaines d’années. L’ensemble des fournisseurs, qu’ils soient grands pétroliers ou « indépendants du graissage », proposent au moins une famille de ce type de produits dans leur gamme. Et pourtant, force est de constater que leur utilisation demeure marginale par rapport aux fluides fabriqués à base d’huile minérale. En cause principalement, leurs prix, nettement plus élevés que ceux des lubrifiants classiques. Dès lors, pourquoi utiliser un produit plus cher, surtout si rien de vous y oblige ? Car c’est bien là que réside le problème. Sans réglementation un tant soit peu contraignante, les biolubrifiants n’ont aucune chance de s’imposer sur un marché très concurrentiel. Et pourtant, une loi existe sur le sujet. Votée il y a plusieurs années, elle n’a toujours pas été suivie de son décret d’application... Mal considérés à l’origine du fait de nombreuses faiblesses techniques, les fluides et graisses biodégradables ont depuis accompli de grands progrès. Allant même jusqu’à en remontrer à leurs homologues traditionnels, notamment en termes de durée de vie. C’est le cas des huiles fabriquées à base d’esters synthétiques saturés dont la longévité permet d’espacer de façon notable les intervalles de vidange. Et donc de réaliser des économies notables à terme. Au-delà de considérations purement écologiques, ces arguments techniques et économiques commencent à séduire des  utilisateurs œuvrant dans de nombreux secteurs d’activité qui, misant sur le long terme, ont décidé de convertir leurs parcs de machines aux fluides biodégradables. Les exemples illustrant le dossier de ce numéro en attestent. Et, à ce jour, aucun de ceux qui ont sauté le pas ne semble regretter ce choix...

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

    Dossier - Technologie - Stratégie - Solution - Formation
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  • N°182 - Septembre 2017

    Un tournant et des opportunités...

    Après un bilan quelque peu mitigé en 2016, la profession des transmissions de puissance retrouve le sourire en ce début d’année. Affectées, une fois n’est pas coutume, par la baisse enregistrée sur les marchés export l’année dernière, les entreprises du secteur devraient continuer d’être tirées en avant par la bonne tenue du marché intérieur tout en profitant de la reprise qui se profile un peu partout, quel que soit le pays et quel que soit le secteur d’activités. Les prévisions d’Artema portent ainsi sur un taux de croissance global de 3% pour 2017. L’optimisme raisonnable dont fait preuve le syndicat des industriels de la mécatronique apparait justifié dès lors que l’on examine les secteurs clients de la profession qui semblent tous bien orientés. Soutenus jusqu’à présent par des mesures judicieuses telles que le suramortissement, les investissements devraient continuer sur leur lancée et générer de nouvelles commandes de composants et systèmes de transmission pour les mois à venir. 
    Forts de leur expérience passée et instruits par les crises à répétition subies au cours de ces dernières années, les acteurs de la profession se gardent cependant de verser dans un optimisme béat. Si les perspectives sont bonnes, la prudence reste de mise et les décisions se doivent d’être murement réfléchies. 
    Il n’empêche, la période actuelle leur permet néanmoins de se mettre en ordre de marche afin d’affronter les défis qui ne manqueront pas de survenir. Au-delà des aléas économiques, l’industrie vit, en effet, un tournant dans son existence qui, pour peu qu’il soit bien négocié, devrait se traduire par de nouvelles et nombreuses opportunités. Usine du futur, digitalisation, nouvelles techniques de fabrication (imprimantes 3D)... représentent autant de tremplins pour un véritable renouveau industriel. 
    Les nouveautés mises en avant dans ce numéro spécial en témoignent. Toujours aussi nombreuses, les réponses que nous avons reçues prouvent, si besoin en était, que les entreprises du secteur n’ont pas attendu pour se mobiliser et proposer au marché nombre d’innovations s’inscrivant dans cette « ère 4.0 » que nous commençons à peine à découvrir !

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

    Conjoncture - Technologie - Stratégie - Solution - Formation
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  • N°181 - Mai/Juin 2017

    Bras armé

    Quelques-uns l’ignorent, certains adoptent une démarche pragmatique au coup-par-coup, d’autres, les plus nombreux, ont décidé de la considérer comme un canal privilégié de commercialisation de leurs produits... Quelle que soit la stratégie adoptée par les fournisseurs de composants et systèmes de transmission de puissance, la distribution ne laisse pas indifférent ! A charge pour elle d’apporter la preuve de son utilité et de la valeur ajoutée qu’elle amène sur le marché. Car la vie de l’intermédiaire ne ressemble en rien à un long fleuve tranquille, obligé qu’il est de justifier en permanence  de sa position entre ses fournisseurs et ses clients. En outre, le métier évolue. Il devient plus complexe, mais également plus riche. De simple négociant, stockant les produits et les revendant - une mission cependant toujours très appréciée de par la proximité qu’elle suppose avec une clientèle que les fabricants ne pourraient pas forcément démarcher de façon systématique - le distributeur a vu son rôle évoluer au fil du temps. A la connaissance du tissu industriel  local et un maillage fin du terrain, sont venues s’ajouter des prestations de conseils, préconisations, études, installations et mises en service des équipements, maintenance de ceux-ci, voire formation des opérateurs. L’intermédiaire est donc devenu un véritable partenaire. Partenaire de ses clients d’abord, heureux de s’en remettre à un spécialiste apte à résoudre leurs problématiques. Partenaire de ses fournisseurs aussi, en ce sens qu’ils constituent leur véritable « bras armé » commercial sur le terrain, pour reprendre l’expression d’un des intervenants au dossier de ce mois. Rien d’étonnant alors que la distribution soit à l’origine d’une proportion souvent très conséquente du chiffre d’affaires des fabricants de composants et systèmes de transmission. Certains vont même jusqu’à associer leur réseau à la définition de leur stratégie de commercialisation. Ils sont également nombreux à lui apporter un soutien sous forme de formations techniques, réunions commerciales, motivations diverses et variées et récompenses des plus performants. Car l’objectif final est bien compris des uns et des autres : c’est la satisfaction du client. Celui-ci décide à qui il va s’adresser. Soit directement au fabricant, soit au distributeur le plus proche de chez lui, voire aux deux ensemble dans certains cas. A charge pour ceux-ci  de faire jouer complémentarité et synergie pour proposer la réponse la plus adaptée.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°180 - Avril 2017

    Un défi technique et économique

    C’est une tendance de fond. Et elle ne cesse de se renforcer au fil des années. Le besoin de fonctions, de sous-ensembles, voire de systèmes complets et souvent multi-technologiques, s’accroît. La plupart du temps au détriment du simple composant isolé. Et c’est particulièrement vrai dans le domaine de la transmission de puissance. Plusieurs raisons expliquent cette évolution. A commencer par une baisse notable des compétences techniques au sein des entreprises du fait de l’externalisation de tout ce qui ne concerne pas le cœur même de leur métier. D’où le besoin de s’en remettre à des spécialistes extérieurs qui viennent suppléer des services maintenance se rétrécissant comme peau de chagrin. 
    A cela s’ajoute une volonté d’optimisation du nombre de ses fournisseurs. S’en remettre à un seul intervenant permet de diminuer d’autant les lignes de factures tout en simplifiant la logistique et le stockage. Sans compter qu’on aura affaire à un seul responsable en cas de problèmes et non à une multitude de sous-traitants susceptibles de se renvoyer la balle et d’entrainer le client malheureux dans autant de contentieux inextricables, tant juridiquement que techniquement. 
    De fait, les considérations d’ordre technique jouent également un rôle important. Opter pour un fournisseur capable de réaliser un système complet donne, en principe, l’assurance de disposer d’un ensemble cohérent, composé de produits compatibles entre eux car provenant d’une seule source.  
    Ce choix n’est cependant pas dénué de certains risques tels que celui d’une dépendance accrue vis-à-vis de ce fournisseur. Il faudra alors veiller à ne pas laisser les situations acquises s’installer sur le long terme et continuer de faire jouer la concurrence. En outre, cette évolution suppose de la part des fournisseurs qu’ils atteignent une taille critique leur permettant de répondre aux exigences croissantes de leurs clients et de mettre en place les structures nécessaires pour les suivre partout dans le monde en fonction des projets. 
    La capacité de fournir des ensembles complets n’est donc pas à la portée de n’importe qui. Cette tendance constitue même un formidable défi, tant technique qu’économique, pour les spécialistes des transmissions de puissance. Mais également une belle opportunité puisqu’ils voient leur rôle s’accroître, jusqu’à recouvrir tout un ensemble de prestations allant des études à la réalisation clé en main de projets toujours plus complexes. A charge pour eux de se doter des compétences leur permettant d’y répondre avec succès.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°179 - Février/Mars 2017

    Une vision à long terme

    Les spécialistes du domaine en sont convaincus ! La technologie oléo-hydraulique a un bel avenir devant elle. Mais, pas toute seule... Son futur s’inscrira, plus que jamais, dans le cadre d’une association étroite avec l’électrique et l’électronique. Le dossier de ce mois en apporte une nouvelle preuve. Produits matures s’il en est, les pompes hydrauliques représentent l’exemple type des bénéfices résultant de l’intégration des technologies, plutôt que de leur opposition stérile. Les solutions proposées par les fabricants aux constructeurs de machines et aux utilisateurs finaux vont toutes dans ce sens. L’association entre pompe hydraulique, moteur électrique  et variateur de vitesse se traduit par des avantages indéniables en termes de souplesse, de finesse de contrôle et de gains énergétiques.
    Tout part d’une analyse approfondie du cycle de la machine permettant de déterminer les caractéristiques de la solution à mettre en œuvre. L’objectif est simple : fournir le bon débit et la bonne pression au moment où on en a véritablement besoin. Dans ce contexte, comme nous l’explique un des intervenant au dossier de ce mois, ce n’est plus de la performance pure que l’on achète, mais plutôt des gains à l’usage. Les systèmes multi-technologiques basés sur la vitesse variable montent en puissance et, exemples à l’appui, apportent la preuve de leur intérêt, que ce soit sur une nouvelle machine ou lors de la remise à niveau d’un équipement existant.
    La tendance est lourde et devrait finir par se généraliser. En général, le retour sur investissement est assez rapide. Encore faut-il, lors de la prise de décision, dépasser le simple prix d’achat et raisonner sur le long terme. Une démarche, certes, plus difficile à initier en ces temps de croissance molle et de visibilité restreinte. Mais dont les résultats s’avèrent, la plupart du temps, hautement bénéfiques pour ceux qui ont choisi de s’y engager...

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°178 - Novembre 2016

    De l’obligation juridique à l’argument commercial


    Les mentalités évoluent ! Les obligations juridiques et réglementaires découlant du respect de l’environnement et du développement durable étaient, il y a peu, vécues comme autant de contraintes chronophages, engendrant tracas administratifs et coûts supplémentaires.
    Force est maintenant de constater que les industriels intègrent de plus en plus - et de mieux en mieux - ces différentes notions. Ce qu’il est convenu d’appeler l’économie circulaire tend à se substituer au schéma purement linéaire qui dominait jusqu’à présent. Le recyclage des produits, voire leur réintégration dans le circuit en fin de vie, sont maintenant pris en compte dès leur phase de conception.
    Bien plus, le respect des normes et réglementations devient un véritable argument commercial permettant aux industriels de se distinguer de la concurrence. Certains se targuent même d’aller au-delà d’une simple mise en conformité avec la loi et proposent des composants et systèmes répondant à des critères encore plus stricts. 
    Et nombreux sont ceux qui se félicitent des résultats obtenus, tant en termes d’image vis-à-vis de leurs clients qu’en interne, du fait de la mobilisation de l’ensemble de leurs salariés dans une démarche volontaire et responsable.

    Preuve qu’il est devenu possible, et même souhaitable, de concilier impératifs écologiques et rentabilité économique. En général, le retour sur investissement ne se fait pas attendre !

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°177 - Octobre 2016

    Un composant intelligent et précurseur

    Le roulement fait indéniablement partie des produits précurseurs de l’industrie du futur. Et ce, bien avant que cette expression ne soit devenue le symbole du renouveau industriel que l’on perçoit actuellement. En effet, ce composant a été un des premiers à embarquer de l’intelligence dès sa conception et sa fabrication. Qu’on l’appelle « instrumenté »
    ou « mécatronique », cela fait maintenant longtemps que le roulement a la capacité d’aller bien au-delà de son rôle originel et de proposer un grand nombre de fonctions complémentaires. Via un capteur intégré, il est susceptible de remonter vers l’opérateur un grand nombre d’informations concernant vitesses, positionnement, efforts, vibrations, températures... Et, par la même, de fournir des données précieuses sur l’état de fonctionnement du système, de l’engin ou de la machine sur lequel il est monté.

    Grâce à ces informations, les utilisateurs peuvent, entre autres, anticiper les opérations de maintenance des équipements, accroître leur durée de vie, et, in fine, diminuer sensiblement leur coût total de possession. En outre, l’utilisation de roulements instrumentés - comme de tous autres types de composants mécatroniques - permet une véritable mise en réseau des  composants et des machines de l’usine qui deviennent alors capables de communiquer. Une fois collectées et analysées, les informations recueillies permettent aux industriels de gagner en flexibilité et de réagir rapidement aux variations de leurs marchés respectifs afin d’adapter leur outil de production en conséquence.
    C’est en ce sens que le roulement instrumenté peut légitimement revendiquer une place privilégiée dans le développement de l’industrie connectée. Les nombreux témoignages dont il est fait état dans le dossier de ce numéro en attestent.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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