Tous les numéros de Fluides & Transmissions

  • N°176 - Septembre 2016

    Le renouveau de l’industrie

    En dépit d’une conjoncture maussade et d’une absence totale de visibilité – une constante depuis plusieurs années maintenant – la profession des transmissions de puissance prévoit un taux de croissance de 2 à 3% pour cette année. Un score tout à fait honorable dans le contexte actuel, qui s’explique notamment par la bonne tenue de certains secteurs clients tels que l’agroalimentaire, l’aéronautique ou l’automobile. Mais la conjoncture n’explique pas tout. Depuis quelques temps déjà, l’industrie française, longtemps négligée et souvent mal considérée, tant par nos responsables politiques que par l’ensemble de nos concitoyens, revient au goût du jour. Tout ce passe comme si on avait enfin compris que la bonne santé économique d’un pays ne pouvait pas entièrement dépendre du secteur tertiaire. Les activités de services sont, la plupart du temps, intimement liées à l’industrie. Et si cette dernière périclite, c’est l’ensemble de l’économie qui sera entrainée vers le bas. Bref, on a pris conscience qu’un monde sans usines relevait de la douce utopie...
    Certaines manifestations, telles que la Semaine de l’industrie par exemple, viennent fort à propos nous rappeler ces évidences.  En outre, de nouvelles thématiques apparaissent, qui ont pour nom « usine du futur » ou « fabrication additive », par exemple. D’autres notions - automatisation, robotisation, mécatronique... -  reviennent sur le devant de la scène. L’ensemble formant un contexte favorable à une relance de l’activité industrielle. 
    Les spécialistes des transmissions oléohydrauliques, pneumatiques, mécaniques et électriques ne peuvent que tirer profit de ces évolutions. La mise en œuvre de leurs composants et systèmes au sein de leurs propres usines constitue une formidable vitrine pour leur savoir-faire. Et apporte la preuve qu’ils n’ont pas tardé à s’inscrire pleinement dans le mouvement vers l’industrie du futur. Autre signe qui ne trompe pas : les réponses toujours plus nombreuses à nos sollicitations pour ce numéro « Spécial Nouveautés ». Tous les produits innovants dont vous prendrez connaissance dans les pages qui suivent constituent l’exact reflet du dynamisme d’une profession qui s’efforce d’apporter des réponses adaptées à un marché en renouvellement permanent.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

    Conjoncture - Technologie - Stratégie - Manifestation - Formation
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  • N°175 - Mai/Juin 2016

    Concentrés de puissance

    S’il existe un composant pour lequel l’expression « coût global de possession » prend tout son sens, c’est bien le moteur électrique. De fait, l’essentiel du coût d’un moteur, et d’un système d’entrainement en général, n’est pas représenté par son prix d’achat, ni même par ses frais de maintenance, mais bien par sa consommation électrique tout au long de sa durée de vie. Et c’est cela qu’il faut avoir à l’esprit au moment de choisir ce type de composant. Malheureusement, conjoncture oblige, ce sont plutôt les considérations de court terme qui tendent à l’emporter actuellement lors de la décision d’achat. Le prix du composant arrive en tête dans les critères prioritaires de bon nombre d’acquéreurs, même si les utilisateurs finaux – ceux qui doivent régler la facture d’électricité – sont sans doute un peu plus attentifs à ce genre d’arguments.
    Malgré tout, les mentalités évoluent. Les fabricants de moteurs ont déployé tout leur savoir-faire pour mettre sur le marché des produits qui représentent de véritables « concentrés de puissance », pour reprendre l’expression d’un des spécialistes du secteur que nous avons approchés dans le cadre du dossier de ce numéro. Ils sont aidés en cela par les nouvelles normes et réglementations qui permettent de classer les moteurs en fonction de leurs performances énergétiques. Qu’elles soient purement indicatives ou qu’elles revêtent un caractère obligatoire, elles œuvrent également dans le sens d’une meilleure efficacité énergétique. On retrouve aussi ces grandes tendances dans le domaine des moteurs hydrauliques. L’avenir de ces derniers se dessine de plus en plus dans le cadre d’une combinaison harmonieuse avec l’électricité et l’électronique. Combinaison qui aboutit à la conception de produits se caractérisant par un rendement énergétique toujours plus poussé.
    Quelles que soient la technologie et la conjoncture, c’est le calcul à long terme qui doit primer dans les décisions d’achat. En général, le retour sur investissement ne se fait pas attendre très longtemps...

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°174 - Avril 2016

    Quel vérin pour l’industrie du futur ?

    « Le vérin universel n’existe pas », nous explique un des spécialistes de ce type de composants. Hydraulique, pneumatique, électrique…  C’est l’application qui détermine la technologie à retenir et à mettre en œuvre concernant les vérins à monter sur les machines et engins mobiles. De fait, une multitude de critères différents entrent en ligne de compte au moment du choix.  Beaucoup de ces critères sont inhérents au composant lui-même et dépendent alors de variables aussi diversifiées que la charge à déplacer, la course, la vitesse de déplacement, la précision des mouvements, leur répétabilité, le poids du composant, sa compacité, son accessibilité ou encore sa facilité de maintenance.
    D’autres éléments de choix découlent des conditions extérieures et de l’environnement direct du vérin, selon que celui-ci sera soumis à de nombreux chocs et/ou vibrations, à  des risques de corrosion nécessitant la mise en œuvre de revêtements spécifiques, à des lavages fréquents et à haute pression se traduisant par l’emploi de matériaux inox, ou encore au fonctionnement en atmosphères explosives rendant obligatoire l’utilisation de composants Atex.
    Et comme si tout cela ne suffisait pas, il convient d’y ajouter un certain nombre de fonctions annexes dont la nécessité est, là aussi, dictée par les exigences de l’application. Il pourra s’agir de l’intégration de la centrale au vérin pour répondre à un souci de compacité,  l’ajout d’amortissements de fin de course dans les applications où la sécurité arrive au premier rang des préoccupations, le montage de capteurs, codeurs et d’une électronique associée afin de permettre un pilotage très fin de l’actionneur, le contrôle de son positionnement et de la vitesse de déplacement de la tige, etc... Ces quelques exemples, non limitatifs, montrent à quel point les actionneurs, qu’ils soient hydrauliques, pneumatiques ou électriques, ont évolué jusqu’à devenir des composants intelligents, aptes à renseigner en permanence sur leur usure, leur état de fonctionnement et leurs besoins de maintenance.  C’est d’ailleurs principalement à ce titre que le vérin pourra revendiquer pleinement sa place au sein de l’usine du futur...

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°173 - Février/Mars 2016

    Retour sur investissement

    Il arrive encore trop souvent que le choix des composants de connexion et d’étanchéité soit relégué au deuxième plan au moment de l’étude et de la conception d’une machine. Or, tout devrait porter à croire, au contraire, que ce genre de problématique mérite d’être abordé le plus amont possible sous peine de s’exposer à de terribles désillusions.
    Outre la prévention des fuites, la mise en œuvre d’une étanchéité de qualité sur un circuit de transmission de puissance se traduit une baisse notable de la consommation de fluides, un accroissement de l’efficacité énergétique de l’équipement et une diminution de son impact environnemental. Tout est une question de proportion et de mise en perspective. Le prix d’un bon système de connexion peut paraitre élevé de prime abord. Et pourtant, si on le ramène au coût d’acquisition de la machine ou de l’engin mobile, il redevient très vite nettement plus marginal. Et le fossé s’accroît encore davantage lorsque l’on prend en considération le coût global de fonctionnement de l’équipement. Notamment le manque à gagner que représente un arrêt de celui-ci suite à l’extrusion d’un joint, la rupture d’un flexible ou la casse d’un raccord ! De petites causes qui engendrent de grands effets et qui font alors regretter amèrement de ne pas avoir accordé aux problèmes de connexion et d’étanchéité toute l’attention qu’ils méritent. De fait, une fois pris en compte l’ensemble de ces critères, on se rend vite compte que le retour sur investissement se révèle en général bien plus rapide que prévu…
    De nombreuses solutions existent sur le marché permettant de bien concevoir son circuit et d’acquérir du matériel adapté aux caractéristiques de son application en termes de pression, température, débit, fluide véhiculé et environnement de travail. Le dossier de ce numéro en témoigne.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°172 - Novembre 2015

    L’intelligence des composants

    « Objets connectés, avez-vous donc une âme ? », aurait pu s’écrier Lamartine s’il avait vécu, comme nous, la formidable révolution numérique qui se diffuse actuellement à tous les domaines de l’industrie ! Car ces fameux objets, produits, équipements et systèmes, ne sont plus « inanimés » comme à l’époque du poète, mais semblent, au contraire, bénéficier d’une vie propre, d’une véritable « intelligence »,  grâce aux vertus  des nouvelles technologies de l’information et de la communication. 
    La bonne application de ces techniques permet à des composants, arrivés depuis longtemps à une certaine maturité technique, de repousser leurs limites et de poursuivre leur évolution pour le plus grand bien de leurs utilisateurs. Bardés de capteurs, ces produits sont maintenant aptes à communiquer avec leur environnement, renseigner l’opérateur sur leur état de fonctionnement, lui signaler tout dysfonctionnement éventuel, voire déclencher par eux-mêmes les opérations de maintenance dont ils ont besoin.
    C’est notamment le cas des guidages linéaires, objets du dossier de ce numéro, dont les dernières évolutions intègrent des systèmes de mesure de positionnement permettant de connaitre à tout moment la position du chariot, ou encore des capteurs renseignant sur le moment adéquat pour lancer un regraissage automatique des roulements tout en surveillant en permanence l’état de ces derniers. Les opérations manuelles appartiennent dorénavant à un passé révolu et l’automatisation des taches permet, en l’occurrence,  de s’affranchir de tout risque de sous ou sur-graissage à l’origine de la grande majorité des casses. C’est en ce sens que l’intelligence des composants leur permet de franchir de nouvelles étapes et d’aboutir, in fine, à une meilleure qualité, une disponibilité accrue et une réduction notable de leur coût total de possession.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°171 - Octobre 2015

    Prises de sang

    Les matériels équipant les systèmes de transmissions de puissance, qu’ils soient hydrauliques ou pneumatiques, sont aujourd’hui devenus très sophistiqués et fiables. Cependant, aussi élevé que soit leur degré de qualité, les meilleurs composants n’auront jamais les moyens de lutter contre un fluide mal entretenu et pollué. Chacun en a pris conscience et il est maintenant couramment admis que la pollution des fluides, huile ou air comprimé, est à l’origine de 70 à 80% des pannes et autres dysfonctionnements affectant les circuits. 
    Eu égard aux nombreuses fonctions attribués aux fluides, il est donc essentiel de consacrer tous ses efforts au maintien de leurs caractéristiques originelles si l’on veut préserver le rendement de ses installations pendant toute leur durée de vie. Outre une moindre consommation d’huile ou d’air comprimé et les importantes économies générées par un espacement des vidanges, c’est aussi le seul moyen d’éviter la dégradation ou la casse des matériels, synonymes d’arrêts coûteux de la production.
    Le recours à une filtration efficace, dès la conception des équipements, constitue la meilleure manière d’y parvenir. Encore faut-il que cette filtration soit adaptée aux différentes applications. Les matériels à mettre en place ainsi que la finesse de la filtration requise ne sont évidemment pas les mêmes  selon que l’on a affaire à des installations stationnaires ou des machines mobiles, ou que l’on travaille dans les domaines de l’agroalimentaire ou de la santé. De même, certains composants résistent mieux aux agressions que d’autres, plus sensibles, telles que les servovalves, par exemple. Chaque cas est particulier et requiert une réponse personnalisée. Le tout dans un contexte général de plus en plus contraignant, régi par l’arrivée de nouvelles normes, toujours plus exigeantes. Une surveillance minutieuse doit donc être consacrée au maintien de la qualité des fluides en service. Et cela, dès l’origine. Rien d’étonnant alors à ce que les fabricants de filtres et les fournisseurs d’huiles préconisent la réalisation de prélèvements réguliers des fluides, suivis des analyses nécessaires à la détection d’une éventuelle dégradation causée par leur pollution. Ces prélèvements  s’apparentent à de véritables prises de sang, ainsi que le souligne un des industriels intervenant dans le cadre du dossier de ce numéro.  Au même titre que les analyses sanguines pour le corps humain, la surveillance régulière des fluides donne des indications précieuses sur la bonne santé des machines et équipements de production. Une bonne raison pour ne pas les négliger !

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°170 - Septembre 2015

    Une performance honorable

    En prévoyant une hausse moyenne de ses activités de l’ordre de 2% cette année, la profession des transmissions de puissance ne verse ni dans un optimisme béat, ni dans un alarmisme de mauvais aloi. Cette performance honorable constitue le reflet d’une conjoncture économique qu’Artema qualifie d’erratique. Le syndicat des industriels de la mécatronique ne peut que constater le manque total de visibilité qui caractérise la situation actuelle, qu’il s’agisse de l’économie en général ou de l’industrie en particulier. En outre, loin d’être homogène, le contexte économique s’avère très contrasté selon les différents secteurs clients de la profession. Si certains marquent le pas actuellement (matériels de travaux publics, machinisme agricole…), d’autres continuent de tirer l’activité (aéronautique, agroalimentaire…). Le tout permettant de prévoir une légère croissance moyenne des activités des entreprises spécialisées dans les transmissions et la mécatronique. 
    Quoiqu’il en soit, et comme à l’accoutumée, la profession poursuit ses efforts en termes de mise en œuvre des meilleures conditions de développement pour l’ensemble de ses membres ainsi que de promotion de ses métiers à tous les niveaux.Ceux-ci jouent un rôle de tout premier plan dans l’évolution des différentes thématiques qui préoccupent actuellement les industriels. Que l’on évoque l’efficacité énergétique, le développement durable ou les problématiques liées à l’usine du futur, les composants et systèmes de transmission de puissance apportent des réponses adéquates à l’ensemble de ces sujets de pointe. Les très nombreuses innovations dont nous vous faisons part dans ce numéro « Spécial Nouveautés » en attestent. Le nombre de réponses reçues a même dépassé le record de l’année dernière !  Merci à tous ceux qui ont répondu à nos sollicitations, apportant ainsi auprès de nos lecteurs un beau témoignage de vitalité de la part de toute une profession.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°169 - Mai/Juin 2015

    Une démarche mécatronique

    Concurrence ou complémentarité ? Longtemps appréhendé comme une confrontation directe entre les différentes technologies en présence, le choix des systèmes de transmission montés sur les machines et équipements de production, qu’ils soient stationnaires ou mobiles, laisse maintenant de plus en plus souvent la place à une combinaison harmonieuse de leurs avantages respectifs. De fait, tout le monde a intérêt à faire abstraction de cette petite « guéguerre » des transmissions qui n’a que trop duré ! Le secteur des machines-outils, objet du dossier de ce numéro,  est particulièrement révélateur à cet égard. Alors que l’on pouvait penser que le « tout électrique » avait fini par s’y imposer, il semble que ce choix soit devenu moins systématique. Si l’on en croit de nombreux fournisseurs et utilisateurs de cette branche d’activité, les cahiers de charges sont maintenant de plus en plus traités par fonction. En découle une coexistence pacifique – voire, dans le meilleur des cas, une collaboration fructueuse -  entre mécanique, hydraulique, pneumatique et électrique. 
    Dans ce cadre, on évolue de plus en plus vers une démarche mécatronique, relèvent les intervenants du secteur. D’autant plus qu’avec l’apport décisif de l’électronique, les composants mécaniques deviennent « intelligents ». Connectés entre eux et avec l’ensemble de l’usine, ils offrent maintenant la possibilité de disposer en temps réel de l’ensemble des informations permettant un pilotage très fin des opérations de production. La communication est devenue le maître-mot. Au sein des ateliers, les opérateurs reçoivent les données directement sur leurs smartphones ou sur leurs tablettes et peuvent donc réagir rapidement et efficacement au moindre écart détecté avec le programme de fabrication défini préalablement. 
    Cette « connectivité » s’avère également précieuse pour une gestion performante de la consommation des outils de production.  Grâce aux informations recueillies, il est possible d’optimiser leur efficacité énergétique et de choisir les systèmes en fonction de leur coût total de possession, plutôt que de leur simple prix d’acquisition. Et, dans ce contexte, c’est encore la mécatronique qui apparaît comme la solution gagnante !

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°168 - Avril 2015

    Priorité à la compacité !

    Le prochaine édition du salon Intermat donnera une fois de plus l’occasion de constater combien les solutions adoptées par les matériels de travaux publics et les engins mobiles en général différent de ce que l’on peut rencontrer sur les équipements dits stationnaires.
    Un environnement sévère, exposé à toutes les intempéries et parfois des variations de températures aussi importantes que brutales, des conditions de travail très exigeantes, des pressions élevées et souvent irrégulières car soumises à des pics récurrents, une puissance disponible à tout moment pour faire face aux besoins de multiples fonctions pouvant s’exprimer l’un après l’autre ou simultanément… Telles sont quelques-unes des particularités du secteur mobile. Et, par voie de conséquence, des demandes présentées aux fournisseurs de composants et systèmes de transmission de puissance.
    A celles-ci sont venues s’ajouter plus récemment plusieurs contraintes en termes de facilité de maintenance, de sécurité, de consommation énergétique optimisée et de baisse notable des rejets polluants occasionnés par l’ensemble de ces matériels appelés à fonctionner au plus près du milieu naturel.
    Dans ce dernier cas, force est de constater que c’est l’édiction de règles de plus en plus drastiques dans le domaine environnemental qui joue un rôle moteur dans l’évolution technique des composants utilisés. Parmi celles-ci, les réglementations internationales relatives aux émissions de particules et d’oxyde d’azote, qui viennent de connaître un nouveau tour de vis à la fin de l’année dernière, constituent un véritable défi pour les constructeurs d’engins, amenés à repenser toute l’architecture de leurs machines, ainsi que pour leurs fournisseurs, notamment en termes d’encombrement des solutions proposées. Plus que jamais, la préférence est donnée aux matériels qui réussissent à concilier le respect des règles avec une taille réduite et le maintien de hauts niveaux d’efficacité et de maniabilité. La course à la compacité est loin d’être terminée !

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°167 - Février/Mars 2015

    Des process très diversifiés

    L’agroalimentaire et le secteur de l’emballage constituent sans contexte des points forts dans l’industrie française. Les débouchés offerts par ces deux domaines d’activités représentent souvent jusqu’à 25%, voire 30%, du chiffre d’affaires des spécialistes de la transmission de puissance que nous avons approchés dans le cadre du dossier de ce mois. Importants en termes de commandes, ces secteurs se caractérisent également par leur grande diversité. De fait, ils recouvrent une multitude d’applications qui sont, elles-mêmes, le reflet de process extrêmement diversifiés. En découle une demande de solutions adaptées, voire sur-mesure, émanant des grands donneurs d’ordres et des intégrateurs. A charge pour leurs fournisseurs d’imaginer, concevoir, mettre au point et fabriquer des composants et systèmes répondant à ces exigences particulièrement pointues.
    La difficulté ne s’arrête d’ailleurs pas là puisqu’à cette grande variété de besoins s’ajoutent des spécificités propres à des domaines particulièrement concernés par les problématiques liées à l’hygiène, à la sécurité et à la santé. D’où le grand nombre de normes et réglementations drastiques qui régissent l’accès à l’agroalimentaire, constituant autant de fourches caudines sous lesquels doivent obligatoirement passer tous ceux qui souhaitent y travailler. Nettoyabilité des produits, parfaite étanchéité, emploi de matériaux spécifiques pour leur fabrication, utilisation d’huiles et de graisses bien spéciales pour leur fonctionnement… Autant de critères qui confèrent à ce domaine son caractère si particulier. 
    Sans oublier, bien sûr, et à l’instar de beaucoup d’autres branches d’activités, un besoin toujours plus pressant d’efficacité énergétique, une course effrénée à l’automatisation et une tendance à privilégier les solutions complètes à la fourniture du simple produit. Pour autant, l’ensemble des challenges lancés par l’agroalimentaire à ses fournisseurs ne semble pas décourager ces derniers. Bien au contraire, si l’on en juge par le nombre important d’entreprises ayant répondu à nos sollicitations ! Les solutions souvent très originales qu’elles s’attachent à mettre au point pour relever ces défis constituent la preuve de l’importance qu’elles accordent à ce secteur.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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