ABB cède sa division Robotics au groupe SoftBank
Cette cession, d'une valeur d'entreprise de 5,3 milliards de dollars (4,56 milliards d’euros), reste soumise aux approbations réglementaires et devrait être finalisée entre le milieu et la fin de l'année 2026.
ABB indique avoir renoncé à son intention initiale de scinder l'activité en une société cotée séparément. La division ABB Robotics emploie environ 7 000 personnes. Avec un chiffre d'affaires de 2,3 milliards de dollars en 2024, elle représentait environ 7 % du chiffre d'affaires du groupe ABB. Peter Voser, Président d'ABB, précise : « L'offre de SoftBank a été soigneusement évaluée par le conseil d'administration et le comité exécutif et comparée à notre intention initiale de scission. Elle reflète les atouts à long terme de la division. Cette cession créera immédiatement de la valeur pour les actionnaires d'ABB. ABB utilisera le produit de la transaction conformément à ses principes bien établis d'allocation du capital. Nos ambitions pour ABB restent inchangées et nous continuerons de nous concentrer sur notre stratégie à long terme, en nous appuyant sur nos positions de leader dans l'électrification et l'automatisation. »
Masayoshi Son, PDG de SoftBank Group Corp., déclare : « La prochaine frontière de SoftBank est l'IA physique. Avec ABB Robotics, nous réunirons une technologie et des talents de classe mondiale autour de notre vision commune : fusionner la « super » intelligence artificielle et la robotique, pour une évolution révolutionnaire qui propulsera l'humanité vers l'avant. »
Suite à la signature de l'accord, ABB adaptera sa structure hiérarchique et la divisera en trois secteurs d'activité. À compter du quatrième trimestre 2025, la division Robotics sera comptabilisée comme activité cédée. Parallèlement, la division Machine Automation, qui, avec ABB Robotics, constitue actuellement la Business Area Robotics & Discrete Automation, sera intégrée à la Business Area Process Automation. À la clôture de la cession, celle-ci générera un gain comptable avant impôts non opérationnel d'environ 2,4 milliards de dollars, avec un produit de trésorerie attendu, net des coûts de transaction, d'environ 5,3 milliards de dollars.