Nos articles concernant la situation conjoncturelle

Le marché mondial des moteurs à engrenages et des engins industriels (produits géomoteurs) devrait générer 14,2 milliards de dollars de revenus en 2023 (13 milliards d’euros), soit une légère baisse de 0,7 % par rapport à 2022. Sur le marché EMEA, la demande sera à la baisse en 2024.

La conjoncture est historique. Jamais les métiers de la mécatronique n’avaient connu de tels rebondissements, au sens propre du terme, entre les effets de la mise à l’arrêt forcée de l’économie qui persistent à se faire sentir, une inflation hors de contrôle, des pénuries et des délais de livraison extravagants. De quoi inciter à la prudence, note Laurence Chérillat, déléguée générale d’ARTEMA.

Evolis (fusion du Cisma, du Symop et de Profluid), souligne les bons résultats obtenus par ses adhérents en 2022, avec des prises de commande en hausse de 29%. Le renchérissement de l’énergie noircit cependant le tableau.

Réactivité, proximité, disponibilité et compétence technique font de la distribution industrielle une valeur sûre pour les fabricants. Si la vente directe permet en effet de mieux connaître ses clients, la distribution permet d’en toucher davantage. Les fabricants souhaitent donc fidéliser leurs distributeurs sur le terrain. 

Le gap de la crise sanitaire de 2020 a presque été comblé en 2021. Les exportations ont largement contribué à ce rebond. Pour autant, les industriels font face à d’autres difficultés : les pénuries de composants, et la flambée du coût de l’énergie et des matières premières. Les carnets  de commande sont bien remplis, du fait d’une reprise très forte, mais les délais de livraison s’allongent.

En 2022, les entreprises mécaniciennes, déjà touchées par la crise Covid, vont devoir faire face à la hausse des prix des métaux et de l’énergie, aux difficultés d’approvisionnement des matières premières et à la crise en Ukraine.

La baisse est sévère : -18% en 2020, comparée à 2019. La crise sanitaire a durement impacté tous les métiers de la mécatronique. À cela s’ajoute une tendance de fond perceptible en 2019 déjà concernant le secteur automobile. Avec l’aéronautique, ce sont les deux marchés les plus impactés. Les aides de l’Etat ont néanmoins joué leur rôle d’amortisseur. Revue de détail avec Laurence Chérillat, déléguée générale d’Artema.

Les industries mécaniques ont enregistré en 2020 un chiffre d’affaires de 120 milliards d’euros, en baisse de 10,8 %  par rapport à 2019, alors que le PIB français a baissé de 8,2 %. L’activité devrait néanmoins se redresser en 2021.

La pandémie du coronavirus a entraîné un net recul du chiffre d’affaires. Le chiffre d’affaires du groupe s’établit à 12,6 milliards d’euros (exercice précédent : environ 14,4 milliards d'euros), soit, une fois corrigé des effets de change, un recul de 10,4 %.

La FIM, l’UIMM, le Cetim et Sofitech unissent leurs savoir-faire et mettent en place la plateforme internet , en appui aux industriels de la métallurgie. Elle propose d’aider les entrepreneurs touchés de plein fouet par la crise sanitaire, sur différents plans : stratégique, social ou financier. Deux niveaux d’aides existent : national et régional.

Le syndicat des industriels de la mécatronique souligne la poursuite du rebond entamé depuis le printemps dernier, mais déplore les incertitudes liées au deuxième confinement.

Les professionnels de l’agroéquipement s’attendent à une baisse de leur activité pouvant aller jusqu’à -10 % voire -20 %.

Les professionnels de l’agroéquipement s’attendent à une baisse de leur activité pouvant aller jusqu’à -10 % voire -20 %, selon le baromètre mené par AXEMA auprès de ses adhérents, conséquence des baisses substantielles de chiffre d’affaires enregistrées en mars et avril : -25 % et de -30 % pour les fabricants et importateurs de matériel agricole et -40 % et de -45 % pour les professionnels des espaces verts.

Avec un chiffre d’affaires en recul de 1,1 % en 2019, les métiers de la transmission de puissance marquent le pas. À 7,840 milliards d’euros contre 7,930 en 2018, le recul s’explique en partie par la crise du secteur de l’automobile due à la transition énergétique et l’effondrement des ventes de diesel. Mais à y regarder de plus près, ce tassement trouve d’autres explications…

Les entreprises de l’hydraulique n’ont quasiment pas cessé leur production. Pour autant, il a fallu faire face aux nouvelles contraintes sanitaires, et aux nécessités parentales de certains salariés. 

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